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    Du 27 juillet 2013 au samedi 10 août 2013, ma fille et moi

      Nos 1ers pas dans Buenos Aires : c'est un dimanche en fin de matinée après une 1ère nuit. Nous avons 5 heures de décalage et 23 h de voyage de Toulouse ( au lieu de 16h au retour). Nous ne sommes pas fraîches !

      Nous avons décidé, pour nous repérer de marcher et de repérer les lieux de notre logement La Casa de Gérard http://www.visittangobuenosaires.com/Casa_de_Gerard-en.htm au lieu de la formation chez Hernan Villgas http://www.real-academia-tango.fr/Hernan%20Villegas%201.htm. Même si j'ai  bien regardé l'échelle sur le plan, je ne me rends pas compte de ce que l'on m'avait dit, que les rues sont très longues. Elles font des kms. Alors nous avons beaucoup marché......

      Comme un dimanche, les rues sont vides. Notre quartier, pas très luxueux me fait penser au quartier de Marseille où je fais ma formation de professeur de tango . Heureusement que, en demandant notre chemin, on nous répond en castillan (dénomination préférée plutôt que espagnol)  sinon, je ne réalise pas que j'ai fait 14000 kms et que je suis en Amérique du Sud !

    Récit de mon premier voyage à Buenos Aires

      Nous rentrons vers 18h, il commence à faire nuit dans ce début du mois d'août et nous retardons le plus possible le moment de fermer nos yeux qui ne demandent que ça, afin de nous reposer au mieux du décalage. Nous somme déphasées, comme perdues. Je me demande ce que je fais là, et je rentrerais bien à la maison !

      Je le sais bien et dès le lendemain, c'est du bonheur que de découvrir la salle d'Hernan. Petit espace pour nous accueillir nous les 5 français. Et la musique commence, ça y est c'est reparti LE TANGO.

    Métro/sardine

      Comme je me sens exitée pour ma 1ère milonga à l'Obelisco. Enfin c'est maintenant, je l'ai  tellement rêvée ! Ca y est, je suis invitée tout de suite. Je fais "une mirada " réussie à merveille et je suis invitée tout de suite.  J'y vais d'un pas franc, assurée, un sourire jusqu'aux oreilles.

    Tiens, il danse tout simple.... Et un deuxième cavalier, des pas tout simples aussi...... J'enchaine ainsi plusieurs tandas avec ce même style de pas. J'en suis quelques part déçue; ou est le danseur "prince charmant".  Et bien non, ce ne sont pas les supers tangos comme avec Hernan mon prof, du moins pas ce soir.

      Mais en tout cas, la rencontre avec ces danseurs "moyens" ou parfois débutants, m'ont fait comprendre qu'ils sont systématiquement dans la musique, c'est une évidence, c'est dans leur corps, dans leurs pieds. Ah et aussi, surprise, certains chantent en même.

    Trois jours sont passés déjà, je n'ai pas encore visité Buenos Aires.  Ça me manque mais je suis dans le plaisir de ces heures de formation journalière. Le mouvement du tango ainsi que les musiques, rentrent dans ma tête, mon corps, mes jambes et mes pieds. Il est bien certains que c'est la pratique qui fait évoluer. Que cela devienne comme des  automatismes, comme une 2ème marche, et après, on pourra être créatif.

    Aller, nous allons al Puerto Madero, 

    Récit de mon premier voyage à Buenos Aires

       Et nous prenons le bus rouge pour touristes qui nous fait passer dans les quartiers. C'est une bonne solution pour avoir une vison globale de Buenos aires alors que nous n'avons que 2 semaines. Mais ça caille !

      Nous  profitons d'une matinée pour nous rendre à La Boca. Quartier très touristique, qui me fait penser même si ça n'a rien à voir, à Montmartre car il y a comme un côté magique, enchanteur.

    Récit de mon premier voyage à Buenos Aires

    Et pendant notre week end, nous allons à la féria de Matadéros, limite entre la ville et la campagne. C'est une foire traditionnelle authentique avec marché artisanal, musique et danse traditionnelles dans la rue.

     

    Là où je suis allée danser

    L'Obelisco que j'ai déja nommé, le Club Gricel, le Salon Caning, la Cathédral, Yira Yira, et El Beso.

    Bizutage au El Beso nous sommes 4 français, dont un couple, qui arrivons sans avoir réservé. Comme il se doit, une personne à l'accueil nous place. Il y a précisément dans ce lieu les hommes assis d'un côté , les femmes de l'autre. Nous nous retrouvons derrière les 2 lignes d'hommes. Comment faire les "mirada" n'ayant pour vu que leur dos ! Voilà comment on s'occupe des touristes nous a raconté un autre français en fin de soirée. C'est en venant plusieurs fois que l'on devient "de la famille". Nous avons pu être invité cependant vers la fin, lorsqu'il y a eut moins de monde.

    puis La Viruta

     


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